Comme chaque année, l'INCa, Institut National du Cancer, donne ses chiffres. Comme chaque année, les radios, télés, journaux et autre médias annoncent ces chiffres : Baisse de la mortalité des cancers...
LA REALITE du nombre de décés par Cancers : en 1970 75 000 morts, en 2010 150 000 morts !!!
Pourquoi ? Parce que le nombre de nouveaux malades par cancers explose...
Cancer, Diabète même combat : Pas de politique de prévention, une explosion du nombre de malades, une augmentation du nombre de morts : nous vivons sur le "terrain" du cancer, au milieu des paramètres favorables aux cancers...
Mach-Bio est anti nucléaire. Rappel et mise au point
Un joli cadeau pour nos enfants : LES DECHETS NUCLEAIRES Merci papa, merci maman... C'est pour quand la décroissance ? Imposée par la réalité ou choisie...
AREVA sans complexe propose l'EPR (European Pressurised Reactor), un nouveau type de centrale nucléaire encore expérimentale, dont les exemplaires en construction font les frais: retard, malfaçons, surcoût...
EPR, un réacteur vendu à prix fixe, garanti par l'état (par nos impots) dont le coût explose que ce soit en Finlande ou en France à Flamanville
EPR, merci les surcoût, merci les laisser-aller techniques, les bétons sous-dosés, les soudures non conforme, les fissures ressoudées...
Comment sortir du Cauchemard EPR de AREVA en continuant de consommer autant ? En priant et en payant...
Mach-Bio s'est entretenu pour vous avec Pierre Bivas, Directeur Général de la société Voltalis.
Adapter en permanence la production électrique à la consommation c'est le dilemne permanet de Réseau de Transport de l'électricité. Lors des pics de consommation, produire toujours plus coûte trés cher et pollue énormément. Voltalis propose une alternative : l'ajustement diffus. Pirre Bivas nous explique pourquoi et comment le boitier Bluepod peut apporter une solution que les compteurs d'EDF ne peuvent pas remplir :
L'ajustement diffus ou comment produire moins...
L'ajustement diffus, un service gratuit pour le consommateur :
Qui doit payer les économies d'énergie ? Vers une nouvelle façon de gérer nos énergies
Mach Bio reçoit aujourd'hui Dominique Platon, investigateur de Mobilib à Toulouse, un principe de partage d'une flotte de véhicules à utiliser seulement quand on en a vraiment besoin. Plus économique, plus écologique, resorbant et les problèmes de bouchons et ceux de stationnement, serait-ce la façon de se déplacer du futur ?
Dominique Platon retrace avec nous l'historique du projet. Comment l'idée est-elle venue ? Comment d'une idée arrive-t-on à une dizaine de stations mobilib sur Toulouse aujourd'hui ? Mobilib fut d'abord une association 1901 puis devint une la transformation en Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), société coopérative et participative, en 2008...
Dominique Platon revient sur la structure et le fonctionnement de la SCOP (en savoir plus sur les SCOP ) puis nous explique les avantages de Mobilib : on peut utiliser Mobilib en tant que particulier parce qu'on a pas les moyens de s'offrir une voiture ou pour éviter d'acheter un deuxième véhicule. Au lieu d'acquérir une voiture, on part sur l'idée du partage et on joue sur la diversité et sur la complémentarité. M. Platon précise que pour une voiture Mobilib on a 20 usagers et qu'on estime qu'il y a 8 voitures qui disparaissent du trafic. Il a été calculé que l'utilisation de Mobilib réalise une économie 2000 Euros par an par rapport à l'utilisation d'une voiture dont on est propriétaire....
Aujourd'hui Mobilib dispose de 20 véhicules sur 10 stations et inaugure une station tous les 2 mois...
Mach Bio revient sur les conflits d'intérêt qu'il pourrait y avoir entre un projet comme Mobilib et l'intérêt des constructeurs d'automobiles. Dominique Platon nous fait part de l'accueil très différent qu'il a reçu selon les constructeurs quand il leur a exposé son projet....
Passons au concret ! Où sont les stations ? Comment est décidé le maillage des stations ?...
Le but étant de constituer un reseau de transport en commun serré, dont Mobilib ferait partie, on donne la priorité à des stations à proximité de stations de métro et Vélib'.... Les stations actuelles se trouvent à la médiathèque, Jean Jaurès, François Verdier, Compans, Jeanne d'Arc, grande rue St-Michel, Carmes st-Cyprien. Et le vendredi 1er octobre sera inaugurée une nouvelle station : St-Michel-URSS à côté de la gare St-Agne... Comment ces stations sont-elles respectées pour l'instant ? Le civisme est-il au rendez-vous ?...
Nous abordons enfin le côté pratique de l'utilisation de l'autopartage ! On s'inscrit sur le site, et on vous rappelle pour s'inscrire et on vous explique le fonctionnement de Mobilib. Ce fonctionnement est très simple. On paye 2,5 Euros/h plus le kilométrage mais cela comprend également le prix de l'essence. Des facilités de paiements sont possible pour les chèques de caution et pour des utilisations de longues durée. On apprend aussi que Mobilib fait partie de France Autopartage, on peut utiliser le même principe dans d'autres villes et centraliser ses paiements à Toulouse...
Rendez-vous donc au volant de ces voitures partagées....
Dans la série de l'été sur les arbres, Mach-Bio fait une émission spéciale sur les arbres remarquables.
Commençons par une espèce remarquable : le Ginkgo biloba L' "arbre aux quarante écus" ou "arbre aux mille écus" est exceptionnel dans le sens où il est le seul survivant de la famille des Ginkgoaecae. C'est la plus ancienne famille d'arbre connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'années, c'est-à-dire 40 millions d'années avant les dinosaures !
Autre fait exceptionnel, le printemps qui suivit le lachage de bombe atomique sur Hiroshima (le 6 août 1945), on vit refleurir un seul arbre : un ginkgo, pourtant lui aussi brûlé par la bombe !... Mais pourquoi l'appelle-t-on l' "arbre aux quarante écus" ?...
Arbres de tous les records A quoi ressemblait les premiers arbres ? Apparemment à l'Arbre de Gilboa, recomposé grâce à une étude de fossile. Cet arbre n'existe plus actuellement...
Quel est l'arbre le plus vieux vivant sur terre ? Celui qui a le plus gros volume de bois ? le plus haut ? Mach-Bio passe en revue ces records vivant...quelques chiffres en vrac: 9000 ans, 1500 m3, 115 m....
Après ces impressionnants records, voici d'autres façons de se faire remarquer Mach-Bio raconte ici l'histoire d'un acacia, seul dans le désert du Ténéré, à 400 km de tout autre arbre, qui servait de repère aux voyageurs, à tel point qu'il était le seul arbre au monde à figurer sur une carte. Nous verrons aussi comment il mourut d'une fin absurde...
On peut aussi remarquer un arbre par sa beauté, par sa petitesse avec les bonzaïs, et nous verrons aussi qu'il y a aussi des arbres emprunts de valeur historique...
Les arbres remarquables de France
L'association A.R.B.R.E.S (Arbres Remarquables : Bilan,Recherche, Etudes et Sauvegarde) effectue un inventaire des arbres remarquables de France. Depuis 2000, elle attribue le label "arbre remarquable de France" . Ce label distingue des sujets exceptionnels, limités à environ 200 arbres. Mach-Bio nous fait découvrir quels sont ces arbres ....
Si vous aussi vous découvrez un arbre que vous jugez remarquables, n'hésitez pas à contacter l'association A.R.B.R.E.S...
Aujourd'hui nous avons avec nous Jacky Dupety, président del'Association pour la Valorisation et l'Expérimentation des Boix Raméaux Fragmentés (BRF). Nous allons découvrir avec lui les étonnants effets du BRF sur la qualité d'un sol et, du coup, sur les cultures qui se trouvent dans ce sol. Mach-Bio a rencontré Jacky Dupety à l'ENFA, l'Ecole Nationale de Formation Agronomique, qui donnait un colloque le 17 et 18 juin intitulé : développer les BRF : un enjeu pour l'agriculture, un défi pour la formation.
A cette occasion, Mach-Bio a également rencontré Véronique Bonne, directrice par interim de l'ENFA. Elle nous explique ici la structure de l'ENFA et son rôle dans l'avenir de l'agronomie en France... Avec Jacky Dupety, nous allons voir que l'utilisation du BRF est une véritable découverte, une trouvaille faite à l'Université de Laval au Quebec. Le BRF pourrait bel et bien révolutionner l'agriculture biologique car son pouvoir de régénération des sols est étonnant. Partout dans le monde où les produits chimiques et l'agriculture industrielle ont tué la vie microbienne nécessaire à une agriculture saine et productive, la possibilité d'accélérer la retour à la vie d'un sol ouvre d'immenses portes. Le facteur temps joue toujours en la défaveur de l'agriculture bio dans notre société où il faut produire vite, et le BRF pourrait bien changer la donne. Jacky Dupety nous explique ce qu'est exactement le BRF, où on peut le trouver, et à quoi ça sert...
Nous continuons la découverte du BRF avec Jacky Dupéty. Il nous explique ici comment on produit et utilise le BRF... En août, les arbres ont produit leurs fruits, accompli leur mission et font du stockage dans les rameaux, c'est la phase de sève descendante voire dormante. On procède alors à la coupe, on broit ce qui était jusqu'ici considéré comme un déchet. Et ce qui était jusqu'alors brulé ou constituait un composte de mauvaise qualité, devient le BRF. Et après ? On fait une couche de 3cm sur le sol pour l'hiver puis on l'incorpore au sol au printemps. Mais qu'est-ce qu'il se passe de si spécial ? 3 à 4 semaines après épandage, des champignons font leurs apparition et envahissent les branches et le sol. Ces champignons reproduisent ce qu'il se passe en forêt, à la différence qu'ils travaillent jusqu'à -7 °C ! Grâce à eux, les organismes dans le sol sont nourris et la vie afflue...
Après avoir vu comment utiliser le BRF, passons aux effets du BRF sur les cultures. D'après Jacky Dupéty, l'effet du BRF est presque déstabilisant ! Pour preuve, il nous explique qu'il cultive maintenant des carottes dans le sol caillouteux des causses du Lot, c'est presque étrange...un sol dur l'été et boueux l'hiver devient grumeleux...
" Ce qui est fabuleux avec le BRF, c'est que c'est un pur apport d'énergie sans travail supplémentaire " Le BRF permet la constitution d'humus. Cet humus permet de garder l'eau dans le sol et donc permet une culture sans arrosage (sauf grande secheresse). C'est donc le système le plus rapide pour remettre en route des sols presque morts, par de trop de labour et trop de produits chimiques... Le BRF ouvre une porte sur une autre "culture", celle de l'anti-travailler-plus-pour-gagner-plus. En effet, on travaille moins la terre et elle produit plus et mieux. Le BRF est aussi quelquechose de gratuit puisqu'on s'en débarrasse habituellement. Créer des liens entre agriculteurs et élagueurs pourrait arranger chacun. Comme on le disait plus haut, le BRF est un pur apport d'énergie...une notion nouvelle...
Mach-Bio a été faire un tour à Cahors au festival Juin Jardin qui a lieu du 4 au 13 juin 2010. La ville ouvre les portes de jardins cachés pour y faire découvrir toutes sortes de choses. Nous y avons découvert Pierre et Rosi Larapidie qui se proposent de nous faire découvrir leur vision de la cuisine: la cuisine fictionnelle. On vit une recette d'abord par la pensée en se laissant envahir par les senteurs, les aliments et les plantes qui nous entourent.
Rosi Larapidie est artiste et propose des installations et des objets plastiques. Pierre Larapadie a longtemps été chef dans le palace Georges V. Il ne fait plus la cuisine dans le cadre d'un restaurant mais il ne peut pas s'empêcher de penser à cuisiner, comme il le dit. Dorénavant, pour lui, la cuisine c'est d'abord le rêve, la recherche du plaisr et une éternelle exporation...
"La cuisine fictionnelle c'est un voyage immobile..."
Pierre Larapidie
Dans un jardin, comme aujourd'hui dans ce jardin de Cahors où l'on entend chanter les oiseaux, on peut se promener et imaginer toutes sortes de recettes puisque une multitude de saveurs sont suggérées par les plantes et fleurs alentour...et ces saveurs sont chaque jour différentes alors il faut constamment goûter, imaginer, explorer encore et encore...
Partons en voyage gustatif avec Pierre Larapidie...
Nous continuons l'exploration avec quelques recettes suggérées par chaque saison. Très simples mais permettant d'apprécier pleinement certaines saveurs accessibles uniquement quelques semaines de l'année...Nous verrons donc pour le printemps que l'on peut faire une sauce avec des bourgeons, en été donner le goût de blé ou d'orge à une poule et en automne faire une sauce aux raisins pour un beau poulet...
Pierre Larapidie nous donne aussi quelques conseils pour lier des sauces...ainsi tout peut devenir sauce et parfumer nos repas...
Pour pleinement appréhender la cuisine fictionnelle, c'est maintenant qu'il faut tendre l'oreille ! Pierre Larapidie n'a pas encore mangé, il a donc une petite faim et laisse libre cours à son imagination pour composer son repas de rêve du jour d'aujourd'hui. Nous le suivons donc à travers l'élaboration de desserts et de plats avec ce que la nature de cette belle journée de primtemps lui inspire...
Pour finir, une petite recette avec un fruit de saison: la cerise...attention, il s'agit ici d'un plat salé...
"L'important c'est de penser à cuisiner "
Pierre Larapidie
Il faut goûter, mettre des mots sur les sensations, savoir ce qui nous plaît ou pas, et pourquoi, imaginer de nouveaux goûts avec les produits que l'on rencontre, bref, eveiller notre imagination...
Aujourd'hui, Mach-Bio veut célébrer dignement la semaine et la fête du vélo ! Cet évènement a lieu du 1er au 6 juin à Toulouse avec une journée entière de réjouissance autour de la petite reine sur le quai de la Daurade le dimanche 6 juin. Ce joyeux événement est organisé par 3 associations :
La Maison du Vélo : Un atelier mécanique, une bibliothèque, un vélo école, un service de location, un café restaurant, des animations...La Maison du Vélo agit au quotidien pour faire du vélo une dynamique toulousaine. http://www.maisonduvelotoulouse.com/
L'association Vélo : Depuis 25 ans, ses actions visent à promouvoir les équipements suceptibles de rendre plus sûrs et plus faciles les déplacements urbains à vélo. http://toulousevelo.free.fr/
Mondovélo : Mondovélo mène un travail de sensibilisation aux impacts de tourisme et fait découvrir le voyage à vélo. L'association propose des ateliers, des projections de films à vélo, des voyages sonores. http://www.mondovelo.org/
Pour nous parler de la semaine et de la fête du vélo, nous recevons Céline Berthier de la Maison du Vélo, qui a travaillé à organiser cet évènement, Ludo Mépa, grand utilisateur de vélo et ardent défenseur de ce moyen de locomotion, et Anne Chauvard de l'association Mondovélo. Céline nous décrit les évènements jalonnant la semaine du vélo...ateliers mécanique et couture le mardi 1er juin, projections nocturnes de court-métrages primés du festival [allant vert] ...
La semaine du vélo est organisé partout en France à la même date même si la programmation reste spécifique à chaque ville. Céline Berthier nous parle à présent du temps fort de la semaine du vélo : la fête du vélo qui aura lieu de 12 h à 18 h sur le quai de la Daurade, suivie de projections à la nuit tombée...Neuf parcours à vélo convergeront le 6 juin 2010 des 4 coins de l’agglomération toulousaine pour arriver au quai de la Daurade pour le début des festivités. S'en suivra des démonstrations de vélos spéciaux : handibikes, tandems, monocycles, vélos électriques, vélos customisés...et tout le monde pourra les utiliser !
Ce regroupement de cycliste permettra de d'échanger sur les joies et soucis de circuler à vélo à Toulouse. En effet, la ville n'a pas été conçue pour le vélo, donc les rélations cycliste/automobiliste sont parfois...difficiles. Ludo témoigne de la difficulté de certaines zones de la ville pour circuler en vélo, et Bruce, notre cher technicien, automobiliste par ailleurs, a aussi son mot à dire...Il est à noter que l'association Vélo est la pour regrouper les observations des usagers pour les transmettre à la Mairie de Toulouse...
Anne Chauvard de l'association Mondovélo nous parle maintenant de la programmation des films de la semaine. Mondovélo nous fait découvrir des formes de voyage respectueux des hommes et de l'environnement par le biais de films, d'écoutes sonores et d'expos photos...
Après 1004 jours sur les routes, 30 000km à vélo et 100000 photos Elena Chernyshova (Prix Nikon 2009) et son ami viennent exposer leurs photos et raconter leur voyage en Eurasie le vendredi 4 juin à 22h à la Maison du Vélo. Ils ont notamment traversé la Sibérie ! Voyager lentement permet la spontanéïté, rend propice la rencontre avec la population, ils se sont laissés guidés par le fil de leurs rencontres...à voir absolument !
Et dimanche soir, si le temps est beau, à la nuit tombée (donc vers 22-22h30) sur le quai de la Daurade, pour cloturer la fête du vélo, Mondovélo propose la projection de 2 court-métrages et d'un documentaire de 52 minutes. Si le temps est à l'orage, le repli se fera à la Maison du Vélo et la projection débutera certainement vers 21h.
Nous verrons donc :
« Biodiversité vélocipédique » de Bertrand Leduc, formé à l'ESAV
« Le Vélo d’Adèle » de Raphaël Lerays pour La Ménagerie, associé au collectif toulousain l'Usine.
« La planète femme à bicyclette », de Sybille d’Orgeval et Maud Marin, 2 cousines qui ont fait un tour du monde en vélo, en passant par des pays comme l'Afghanistan et l'Iran et avec le pari de ne jamais dormir à l'hotel. Ce film met un coup aux clichés sur les femmes, les hommes, les musulmans, etc...
Autre sujet, la crevaison. Certains pneus pourraient rester imperméables aux trous...
On parle ici de la Maison du Vélo et de la location de vélo. Saviez-vous que l'on peut louer un vélo pour une semaine pour seulement 5 Euros ?Et seulement 10 euros pour un mois ?..
Ateliers couture, d'écriture, des vélos musicaux, des vélos sound-system ainsi qu'une course de lenteur seront à essayer dimanche 6 juin de 12h à 18h sur le quai de la Daurade.
Vous y verrez aussi la platine à pédale Raphaëlle Campana ainsi que 2 concerts :à 14h « Bem Gelada Samba Raiz » revisite les sambas ancestrales des années 1930 à 1970 et à 15h30 la chorale loufoque "On n'est pas couché" chante son répertoire de chansons friponnes et rigolotes.
Vous y trouverez aussi de quoi boire et manger. Il est à noter que la restauration est dispensée par l'association P.A.Z qui fait découvrir les délices de la nourriture végétarienne, bio et équitable...
Aujourd'hui, Mach-Bio reçoit, par téléphone, Bruno Fay, journaliste indépendant et scénariste à propos de son dernier ouvrage, No Low Cost, coécrit avec Stéphane Reynaud, lui-même journaliste, publié aux éditions du Moment.
Leur enquête s'emploit à passer le phénomène low cost au peigne fin et à comprendre ce qui se trouve réellement derrière ces mots.
"Synomyme d'achat malin, le low cost serait la pierre philosophale de l'économie moderne. Une formule magique capable de concevoir la même voiture, la même robe, le même billet d'avion, la boîte de céréales ou la même opération chirurgicale pour deux, trois fois, voire dix fois moins cher. Les consommateurs suivent, les industriels jubilent. En réalité, le low cost se traduit le plus souvent par une logique folle de réduction des coûts au détriments de la qualité des produits, des conditions de travails des salariés, des emplois, de la santé et de la sécurité des consommateurs."
Pour Bruno Fay, il y a le bon et le mauvais low cost. Le bon low cost reduit le prix de son produit grâce à une innovation et non grâce à une baisse de qualité du produit ou à une dégradation des conditions de travail des salariés. Toutes les entreprises cherchent à réduire les coûts mais une bonne entreprise low cost va théoriser la réduction des coûts de production. Bruno Fay nous explique pourquoi, selon ses critères, Ikea ou Free, sont des entreprises low cost, pourtant elles ne le revendiquent pas...
Qui se revendique low cost ? 90% des entreprises qui se revendiquent low cost bradent le prix en réduisant la qualité, en important, en exploitant leurs employés. C'est une vision à court terme, on trompe le consommateur en lui disant que c'est le même produit moins cher, mais ce n'est pas du tout le même produit en réalité...On rentre dans la spirale négative de la délocalisation anti-productive et de la dégradation de l'environnement... Pour illustrer son propos, Bruno Fay nous parle du cas des compagnies aériennes Ryan Air et Easy Jet, qui exploitent leurs personnels et gagne du temps sur les procédures de sécurité...
Bruno Fay nous explique comment les compagnies aériennes comme Ryan Air et Easy jet s'y prennent pour avoir des billets si peu cher: ce sont les collectivités qui complètent ! Ainsi tous les contribuables financent ces compagnies....
" La plus grande victoire des low cost a été de faire passer le consommateur pour un malin "
On passe maintenant au secteur des produits alimentaires et des chaines comme Lidl ou Leader Price. Pas de subvention dans le hard discount mais des économies sur le dos des employés et sur la qualité des produits. Plus d'eau dans les boîtes de conserves, de l'huile de palme à la place d'huile d'olive...etc... et inclu dans les coûts de production, un budget consacré aux procès perdus aux Prud'hommes.....
Valoriser le client plutôt que le produit
Bruno fay revient sur la stratégie de communication des entreprises low cost: transformer l'achat du pauvre en achat malin. Plutôt une façon de déculpabiliser le consommateur pauvre qui n'a, de toutes façons, pas le choix. Et, les élus soutiennent les low cost. Une façon de renvoyer la balle du pouvoir d'achat aux industriels sans s'attaquer à la question des revenus, un peu plus délicate...
Et l'environnement ?
Il va sans dire qu'en réduisant la qualité des produits et en délocalisant, on agit pas en faveur de l'environnement. Bruno Fay cite le cas du Maroc qui exporte des fruits et légumes, de plus en plus vite, de moins en moins cher, et surexploite ses ressources en eaux... Acheter low cost, c'est aussi promouvoir l'exploitation de personnes en France ou à l'autre bout du monde...
Que faire ?
L'état pourrait réglementer, il pourrait y avoir un système d'étiquetage et le consommateur pourrait devenir vraiment malin...Pour Bruno Fay, le vrai problème est que l'on ne connait plus la vraie valeur d'un produit ou le réel prix d'un billet d'avion...
Enfin, Bruno Fay aborde le problème de la délocalisation des soins médicaux, qui sont réellement dangereux pour la santé...
Si vous désirez plus de renseignements sur ce sujet, vous pouvez consulter le blog de No LowCost: http://nolowcost.over-blog.com/
Mach-Bio se penche aujourd'hui sur le berceau du tout jeune Grenelle 2 . Le Grenelle 1 proposait un état des lieux des mesures environnementales en France, faisait aussi quelques promesses quant aux actions à mener dans le futur. Aujourd'hui le Grenelle 2 propose un panel d'actions pour faire évoluer les choses dans le sens de la préservation de l'environnement et de l'énergie. Le Grenelle 2 touche les domaines de l'urbanisme, de l'énergie, du batiment, de l'agriculture, du transport, de la biodiversité, des déchets, de la santé et propose aussi des mesures à prendre sur la consommation et pour les entreprises. L'UMP et le centre ont voté pour, PS-PC contre, et les verts se sont abstenus...
Que peut-on dire du Grenelle 2 ? Avancées ? Reculs ?... Mach-Bio propose de faire un rapide état des lieux.
Tout d'abord et pour commencer par les bonnes nouvelles, le Grenelle 2 contient de réelles avancées dans le domaine du bâtiment et de la conservation de l'énergie....
Passons aux mauvaises nouvelles : l'article 36bis a décrit les mesures proposées par les lobbies de la chimie. Une évaluation socio-économique sera maintenant nécessaires pour arrêter l'utilisation d'un produit pesticide...
Même si les phénomênes environnementaux dépassent les frontières, ce n'est pas une raison pour ne pas prendre des mesures courageuses au niveau d'un pays. Mach-Bio discute ici de la globalisation et des revendications et avancées des pays émergents...
Ce qui est sûr, c'est que tant que les lobbies seront maîtres de nos destinées, l'avenir ne sera certainement pas vert...
Mach-Bio a assisté à la conférence de lancement du festival des explorateurs organisé par Les Petits Débrouillardsau museum d'histoire naturelle de Toulouse. Pour cette conférence, l'association avait convié son président, Jacques Weber.
Jacques Weber est économiste et anthropologue, directeur de recherche du Cirad (centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), Vice Président de l'Association Française des Petits Débrouillards mais aussi membre du Comité de veille écologique de la Fondation Hulot (FNH), enseignant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), membre du Conseil Économique du Développement Durable (CEDD) et enfin membre du Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (CSPNB).
"Mes recherches ont porté sur deux types de préoccupations. La première est relative à la gestion des ressources renouvelables (forêts naturelles, faune, flore, pêcheries…). La seconde préoccupation porte sur la façon dont des sociétés différentes confèrent à des biens donnés un statut de « richesse », puis les font circuler."
Jacques Weber
Jacques Weber a donc exposé sa vision sur un sujet qu'il affectionne : quel lien entre biodiversité et économie ? Quel est-il maintenant et que pourrait-il être ?
"Dans le monde d’avant la crise, le développement reposait sur la dégradation des écosystèmes, sur l’érosion de la biodiversité. Ce développement qui coupe la branche sur laquelle il est assis, n’a rien de durable. Peut-on dessiner les contours d’un monde d’après la crise dans lequel, à l’inverse du premier, le développement reposerait sur la maintenance ou l’amélioration du potentiel naturel ? Cette économie qui dans un contexte donné est contraire à l’environnement comme à l’emploi, pourrait-elle, dans un autre contexte, favoriser l’un et l’autre ?"
Mais tout d'abord, qu'est-ce que la biodiversité exactement ? La biodiversité est la dynamique des interactions entre les multiples organismes issus de la dynamique des milieux. La biodiversité c'est donc avant tout une question de lien.
Le système actuel, c'est à dire le système économique mondial, ne prend pas en compte l'altération ou l'amélioration de la biodiversité dans l'élaboration du prix des choses. Le coût de la main d'oeuvre, de la technologie mis en oeuvre, le transport et bien sûr le profit dégagé entrent compte mais pas le fait, par exemple, de pomper en une année une grande quantité de pétrole qui a mis des milliers d'années à être constitué par la nature. Quelquechose de gratuit est forcément surexploité dans notre sytème, on arrive donc vite à la conclusion que créer beaucoup de richesses se fait toujours au détriment de la biodiversité....
La biodiversité n'est protégée à aucun moment dans le sytème économique. Pour preuve, Mach-Bio discute ici de la relation entre PIB et biodiversité...
Jacques Weber pose la question : est-ce qu'on peut protéger la biodiversité ? et comment ? Pour lui, il faut repenser la fiscalité. Jusqu'à présent, le développement reposait, d'un point de vue fiscal , sur un prélevement ou taxe sur le travail et/ou sur le profit.
Il faudrait que le développement repose sur la maintenance et l'amélioration du potentiel naturel et mettre en place un système qui favorise l'emploi.
L'industrie depend en moyenne à 30% des flux de matière issues de la richesse de la biodiversité. Actuellement, en France, les charges qui pèsent sur l'emploi equivalent à 50% des salaires. Ce qui paraissait normal dans les années 60, époque du plein emploi, parait un peu absurde de nos jours. On pourrait financer la sécurité sociale avec une taxe sur dégradation de la biodiversité. Pourquoi pas ?...
En Suède, la taxe Carbone a été mise en place et équivaut à 100 Euros/tCO2e. Mais cette taxe a remplacé d'anciennes taxes, qui ont elles été supprimées...
Jacques Weber propose donc une une renégociation complète de la fiscalité pour protéger la biodiversité, en quelque sorte combattre les dégats occasionnés par le système par les armes du sytème...
Pour apporter plus de précisions sur ce sujet, Mach-Bio diffuse ici, malgré une qualité sonore moyenne, les questions-réponses qui ont fait suite à la conférence de Jacques Weber :
"Mach-Bio, La Bonne Vitesse Pour l'Ecologie" fut pendant 10 ans une émission environnement sur Radio FMR Toulouse 89.1Mhz et www.radio-fmr.net Ce blog crée par Gaëlle Levallois, mis à jour par Mach-Bio vous permet de
réécoutez les émissions en podcast...