Agroforesterie, Fukushima

Absence
Pas de Mach-Bio sur les antennes de Radio Fmr...
Une rediffusion la semaine dernière, de la musique ce vendredi…
Rien de trop grave, une rencontre malencontreuse avec un scooter… et quelques indisponibilités.
Voici donc le contenu de l’émission que j’avais programmé à l'antenne.

Comment repenser le modèle agricole catastrophique des cinquante dernières années qui a vu disparaitre l’humus des sols, les vers de terre, les haies, les arbres dans les prés et au milieu des champs, les oiseaux qui vivaient dans ces arbres et les insectes qui les nourrissaient…
L’agroforesterie propose une des alternatives à l'exploitation industrielle des terres : remettre au goût du jour l’ARBRE dans la gestion des paysages et des cultures.
Alain Canet, directeur de "Arbre & Paysage 32" et président de l'Association Française d'AgroForesterie nous explique les objectifs d'une nouvelle agriculture intensive durable.

Lorsque chaque culture prend sa place en symbiose : Dans une terre vivante, la concurrence cède la place à la synergie. Les racines des cultures obligent les racines des arbres à chercher en profondeur l’eau et les éléments nutritifs nécessaires.

Semis entre les haies brise vent...

Extrait du débat question réponse avec l'auditoire :

Extrait du débat question réponse avec l'auditoire :



Suites sans fin à Fukushima

Les nouvelles se suivent et se ressemblent : Toutes les informations de la Tepco valident les prévisions catastrophiques des observateurs indépendants qui se penchent sérieusement sur les données visuelles et techniques.
Ainsi, le réacteur 2 n’est refroidit avec succès qu’avec 60cm d’eau. Il devrait y en avoir 7m.
DONC : il n’y a peu de combustibles à refroidir ! Les corium ont disparus.
Et les réacteurs 1 et 3 sont inaccessibles tant la radioactivité y est élevée.
Au total plus de 200 tonnes de combustibles manquent à l’appel.
Et Monsieur Sarkozy continue d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un accident nucléaire !
Hé, Monsieur Sarkozy, ce n’est pas l’origine du sinistre qui détermine le coté catastrophique de la situation. C’est l’état des réacteurs.
Les FAITS seront tenaces : Fukushima, c'est Tchernobyl puissance 2 aujourd'hui à 25 si la totalité des combustibles stokés dans les réacteurs 1 à 4 échappent à tout contrôle, ce qui est encore envisageable !

Rien n'est fini à Fukushima.
Tout est encore possible en France : La sortie immédiate et sans condition du nucléaire, où s'exposer à un risque nucléaire aujourd'hui statistiquement plus que probable.
Faites votre choix.

La Chaine Humaine Pour Sortir du Nucléaire, Energie au SICOVAL

Soirée énergie à Escalquens ce jeudi 15 Mars.
Autour de la projection du film documentaire d’Esther Hoffenberg "Au Pays Du Nucléaire", nous avons débattu du devenir énergétique de notre région, et au-delà de celui de la France, de l’Europe ou du Monde.
Gaz à effet de serre, radioactivité insoutenable dans la gestion de nos déchets et des catastrophes malheureusement trop fréquentes, gaspillage insensé de toutes nos ressources… quel sera notre devenir énergétique ?
Energies renouvelables et durables offrent suffisamment d’alternatives pour que l’on se remettent tous en question…

Le sénario NEGAWATT en est un bon exemple.

Extrait du film et de la soirée debat autour de l'énergie à Escalquens.

Explosion du nombre de catastrophe,
Explosion des volumes de déchets issus des réacteurs ou des fuites radioactives,
Explosion des coûts de construction, de retraitement, de démantèlement…
Le Nucléaire est vraiment explosif !!!

Causerie autour des micros de Radio FMR en compagnie de Daniel Roussée, Ami de la terre et membre actif du réseaux Sortir du Nucléaire.

Explosion également dans les conséquences sur la santé humaine : 26 ans après Tchernobyl plus de 900 000 morts secouristes et civils; depuis la catastrophe de Fukushima, le nombre d’infarctus à plus que doublé dans cette région du monde, et l’on connait le lien qu’il existe entre le Césium et les infarctus…
Les faits seront tenaces, et cette fois la mémoire aussi.

suite de la causerie autour des micros de Radio FMR en compagnie de Daniel Roussée, Ami de la terre et membre actif du réseaux Sortir du Nucléaire.



Dans le jardin de Mach-Bio, frémissement du printemps : ramassage des derniers choux, des derniers poireaux…

Sous son manteau de paillage nourricier, la terre devient de plus en plus grumeleuse (c'est-à-dire qu’elle s’émiette naturellement entre les doigts). Quel changement depuis cinq lorsque j’ai commencé ce jardin dans des boulbènes compacts et asphyxiés.
Régime grelinette et paillage auront donc eu raison de cette terre pour en faire presque une terre de jardin. La grelinette pour aérer la terre sans enfouir les matières organiques (herbes, pailles, déchets de cuisine, BRF...)et sans retourner la terre.
La place de la nourriture pour la terre est en surface.
C'est aux organismes qui vivent dans le sol (vers de terre, insectes, champignons et autres microorganismes) de mélanger doucement cette nourriture à la terre et la transformer en complexe argilo-humique indispensable à la bonne santé des plantes et du jardinier.

Rangée d'ail et d'oignon sous couvert d'herbes sèches

Nourrir la terre en la protégeant, c’est l’assurance d’une terre propre, de plus en plus productive, de plus en plus indépendante des fluctuations climatiques : meilleur comportement en cas de pluie et de sècheresse.
J’eu 50 jours possible de travail sur cette terre il y a 5 ans : trop compacte parce que mouillée, ou trop dure parce que trop sèche.
Plus de 200 jours de travail possible l’année dernière : après la pluie, la terre ne collait plus aux dents de l’outils… et après trois semaines de sècheresse la grelinette pouvait encore pénétrer sans trop d’efforts dans le sol.

1 heure pour préparer 1 mètre carré de terre il y a cinq ans...

en 2012, plus de blues: en 1 heure, 10 m2 sont prêt à semer ou à planter…

Le jardin est passé de 100 à 400 m2.

A chacun son jardin, à chacun son rythme…

pour une terre vivante.

Fukushima, l'enfer radioactif a commencé il y a un an

Suite sans fin à Fukushima

Pour Sortir proprement du Nucléaire, La Chaine Humaine entre Lyon et Avignon a mobilisé 60 000 personnes venues exiger une sortie IMMEDIATE et sans condition du nucléaire
Le Japon le fait, mais à quel prix : celui d’une catastrophe.
Les experts du nucléaire Français de l’IRNS (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire) par la voie de son directeur général, Jacques Repussard affirme que la France doit accepter de se préparer à des accidents nucléaires «complètement inimaginables».
NON, nous ne l'acceptons pas !
Ecoutez bien l'état des lieux à Fukushima que nous propose Olivier Isnard, responsable du bureau des situations post-accidentelles de ce même IRSN

60 km d'hommes et de femmes répartis le long de la N7, des milliers d'autres se sont donnés rendez-vous dans toutes les grandes villes françaises... Sortir du nucléaire n'est en fait qu'une question de volonté, de changement immédiat de comportement. C’est une question de valeur humaine, pas une question technique, ni énergétique, encore moins une question économique lorsque l’on voit le prix que coutera la catastrophe de Fukushima : 10, puis 20, puis 30, puis 40, puis 54 Milliard d’Euros aujourd’hui ; Combien demain pour le démantèlement des quelques 500 réacteurs ayant produit ou en construction dans le monde ?



Le réacteur n°3 n'est plus qu'un tas de ruine, le 2 et le 4 ont largement craché leur venin radioactif, le combustible du 1 a le plus fondu... les corium sont une énigme qui pollueront pour notre éternité humaine les sols de Fukushima…

La radioactivité a quelque chose de sournois: elle ne se voit pas, la dose absorbée est proportionnelle au carré de la distance qui vous rapproche d'elle… Fuites sans fin à Fukushima

60 000 personnes osent défiler à Tokyo en Septembre 2011.
Les écrivain parlent, les chanteurs accusent, le peuple Japonais n'en veut plus et brise le silence...

Plus que deux : c'est le nombre de réacteur encore en service au Japon, le dernier stoppera sa production avant la fin Avril. Une sortie par la petite porte, mais une sortie du nucléaire en 13 mois !!!

Région Midi-Pyrénées, plan Energie, Expo et Salon; Fukushima

Le plan Midi-Pyrénées a été présenté à la région par son président Martin Malvy. De l'Economie d'Energie aux Energies Renouvelables, de la compensation des émissions de Gaz à Effet de Serre aux adaptations au Réchauffement Climatique, la région propose un panel divers et varié de mesures et de dispositifs financiers.

Réhabilitation de logements, d'édifices publics ; soutien aux filières bois-énergie, aux chauffe-eau solaire et au photovoltaïque, recyclage de la biomasse et du biogaz ; création d’un Fond Carbone et de l’Observatoire Pyrénéens du Changement Climatique.

Ces mesures devront faire preuve de leurs pertinences et de leurs performances…
Exemple d'une mesure simple et performante : Une voiture utilisée en covoiturage divise la consommation par le nombre de personne à bord du véhicule et participe à l’amélioration de la fluidité du trafic : à quand une véritable politique d’économie d’énergie pour le bien fait de tous ? Je ne parle bien sûr pas de lobby ni de redistribution de profits…

Bien commun à l'humanité, le bois retrouve des attraits au Salon Avenir Bois (parc des expos de Toulouse), des solutions innovantes dans l'utilisation du bois : Isolation, ossature bois, chauffage... Pour toutes les utilisations, pour tous les goûts, pour tous les budgets. Osons le bois!

Autre bien commun à l'humanité: l'Eau.
Au muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse, venez découvrir "Eau, l'Expo" que nous avons visité avec Fabien Laty, chef de projet de cette exposition. Pas de vie sans eau, cette expo replace l'eau au cœur de notre environnement.

Suite sans Fin à Fukushima:

Toujours pas de vrais bonnes nouvelles de Fukushima. En comparant les photos de l'exréacteur 4 ci-contre désossé par la Tepco ce début d'année, cela nous permet de constater la structure complète de la grue de chargement visible sur le réacteur 4 : le pont dans le rond rouge, les grues dans le rond jaune et vert qui ont complètement disparue dans l'ex-réacteur 3 ci-dessous… La structure métallique grise dans le rond rouge est descendue d'un étage. Elle surplombait les piscines du réacteur 3. Dans le rond bleu, le capot du réacteur en maintenance au moment de l'incendie de ce réacteur4

Alors, une simple explosion d’hydrogène ? NON. Dans quel état se trouve la piscine du réacteur 3 si elle existe encore. Le plutonium retrouvé autour de la centrale provient de l’explosion dans cette piscine. Fuite sans fin, mensonges, voila donc bien le visage du nucléaire et de ses apôtres…

Dimanche 11 Mars 2012, Un an déjà. Rendez-vous entre Lyon et Avignon pour affirmer notre refus du Nucléaire

Une vue d'ensemble de ces deux ex-réacteurs Cliquez les photos pour un agrandissement