Après la série de films pour dénoncer les catastrophes de notre planète, Coline Serreau a voulu montrer qu'il existe des solutions, en donnant la parole à ceux qui inventent et expérimentent des alternatives. Certes les dégâts sont importants, notamment à cause d'un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée; Certes le constat est affligeant partout dans le monde. Mais dans le même temps des hommes et des femmes de terrain, des penseurs, des économistes, expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée, et c'est ça que Corine Serreau a voulu présenter dans son dernier film.
(le blog du bio )
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Entretien avec Cyril Dion, directeur de l'association Colibri
Mach-Bio a eu la chance de rencontrer Cyril Dion, directeur de l'association Colibri, mouvement pour la terre et l'humanisme, qui a coproduit le documentaire.
Cyril Dion nous explique que Colibri a été créée pour faire écho au message de Pierre Rabhi. Ils organisent événements, conférence et maintenant produisent ce documentaire en faisant en sorte qu'il agisse comme un levier d'action sur le terrain...
Pierre Rabhi est l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France. Il a recemment publié "Manifeste pour la terre et l'humanisme"
En savoir plus sur Pierre Rabhi
En savoir plus sur Colibri
Cyril Dion nous fait part des actions menées par Colibri et nous explique que les solutions existent déjà et qu'il s'agit maintenant de fédérer les différentes actions pour voir les choses avancer réellement...
Entretien avec Coline Serreau
Pour Coline Serreau, la destruction et l'exploitation de la terre ressemble beaucoup à l'exploitation des femmes par le système patriarcal dans le monde.
"C'est la religion du fils, on magnifie le fruit sans magnifier la terre"
La terre est vivante, il faut en prendre soin, mais il faut changer les mentalités, c'est très dur. Coline Serreau veut que ce film contribue à ce changement de mentalité, sans que le propos ne soit ni culpabilisant, ni dépressif, ni donneur de leçon. "C'est difficile pour tout le monde", dit-elle...
On rentre dans le vif du sujet, Coline Serreau nous expose le propos de son film. Les industriels se sont emparés des semences, les ont dégénérées pour qu'elles ne se reproduisent plus naturellement et ont vendus aux agriculteurs des graines qui sont gourmandes en pesticides et engrais chimiques, vendus par les mêmes industriels. En gros, les sols sont presque morts et notre santé en péril pour permettre à quelques industriels de faire du profit...
Des associations comme Kokopelli ou la ferme de Sainte-Marthe, qui proposent une alternative en distribuant des semences, ont de serieuses démêlées avec la justice. Ce qui prouve d'une part que les autorités publiques sont toujours du côté des industriels, et d'autre part que ces industriels se sentent menacés par un mouvement de révolte grandissant...
En savoir plus sur Kokopelli
Première solution simple : acheter bio et local, pour court-circuiter le système.
Coline Serreau revient ensuite sur la famine dans le monde (inexistante apparemment avant les colonisations) et sur l'inefficacité de la surproduction à nourrir l'humanité...
Vous pouvez aller voir Solutions locales pour un désordre global dans les salles Utopia de Toulouse et Tournefeuille à partir du 7 avril 2010.
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