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mercredi 21 avril 2010

Les oxydes d'azote : NO, NO2, N2O

Mach-Bio propose aujourd'hui un point sur les oxydes d'azote: monoxyde d'azote ou NO, dioxyde d'azote ou NO2 et protoxyde d'azote ou N2O. Ces différents gaz ne polluent pas tous au même niveau de l'atmopshère. Le NO et NO2 polluent dans la troposphère, c'est-à-dire à notre niveau. Le N2O détruirait lui la couche d'ozone, se situant beaucoup plus haut dans l'atmosphère, dans la stratosphère.
Commençons par l'air que nous respirons directement:
Le NO et NO2 sont émis naturellement dans la troposphère en faible quantité lors d'eruptions volcaniques, ou d'orages. Pour produire du NO il faut une combustion à haute température, ce qui se produit quand on utilise tout moteur, chauffage à gaz, chauffe-eau, gazinière mais aussi lors de la combustion de cigarettes...ce gaz est très instable et devient très vite du NO2...

Ces gaz ont des effets néfastes sur la santé, s'infiltrant très profondement dans les voix pulmonaires. Nous verrons que le NO limite la fixation de l'oxygène sur l'hémoglobine et que le NO2 fragilise la muqueuse pulmonaire...
Et le NO2 n'a malheureusement pas fini sa course dans l'atmophère...

Que pourrait-on faire face à ces émissions ?
Il suffirait de mieux isoler les logements pour avoir besoin de brûler moins de combustibles et privilégier le covoiturage et les transports en commun pour limiter l'émission de ces gaz. En attendant mieux...




Qu'est-il fait au niveau des politiques publiques pour limiter l'émission du NO et NO2 ?
La nouvelle norme Euro5, qui vient d'entrer en vigueur, concerne uniquement les véhicules diesel, qui émettent des particules. Mais rien n'est fait concernant le NO2...même si l'AFSSET, l'agence française de sécurité sanitaires de l'environnement et du travail a demandé une mesure par rapport à ça sur les véhicules de transport en commun. Il y a une lente prise de conscience...

Passons maintenant au protoxyde d'azote: le N2O
Le N2O agit au niveau de la stratosphère sur la fameuse couche d'ozone. Mach-Bio vous propose un rappel sur ce qu'est la couche d'ozone et pourquoi elle est indispensable à notre survie...
On se rappelle tous de la révélation de l'action des CFC, gaz inenflammable et très compressible, présents dans les aérosols et les réfrigérateurs, sur la couche d'ozone...Le protocole de Montréal, entré en vigueur en 1989, a demandé aux industriels d'arrêter progressivement l'utilisation de ces gaz pour preserver la couche d'ozone. Et ce fût chose en faite. En 2040 les CFC ne seront plus du tout utilisés dans le monde. Alors la couche d'ozone devrait être sauve...mais, même si le trou s'était résorbé suite à la réduction de l'émission des CFC, on a remarqué depuis 3 ou 4 ans que le trou de la couche d'ozone s'agrandissait. La cause ? Le N2O, émis naturellement par la terre et les océans, mais émis en masse depuis 50 ans par le secteur de l'agriculture...




Le N2O est produit lors de la transformation de l'engrais azoté dans l'agriculture et aussi lors de l'épandange du lisier...l'agriculture industrielle a developpé ces 2 pratiques...

Il faudrait donc remettre en question tout le fonctionnement de l'agriculture actuelle si on veut limiter les émissions de N2O dans l'atmopshère.

L'objectif en France est d'avoir 20% d'agriculture bio en 2015. Pour l'instant, on en est à 2%. Si on veut diminuer significativement les émissions de N2O, peut-être devrions nous arriver à 100% de bio....

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