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lundi 4 juin 2012

Citoyens des sciences, Fukushima

Les journées "Citoyens des sciences" sont une occasion unique pour les jeunes de 6 à 25 ans de la région Midi-Pyrénées de construire un projet à caractère scientifique et technique.
Entre le 31 Mai et le 2 Juin, ces journées ont été marquées par des temps forts pour permettre à tous, grand public, jeunes, professionnels de la culture scientifique et acteurs de la recherche de vivre des moments de partage et d'échange.
Aboutiront-elles à une véritable démocratisation citoyenne dans les choix de l’application de ces sciences : nanotechnologie, nucléaire…
La science doit être au service de la société et du citoyen. Le principe de précaution doit être intangible.
Les journées « citoyens des sciences » doivent aussi être l’occasion de transmettre au jeune public concerné la nécessaire vigilance sur la place des sciences dans notre univers d’économie mondialisée.
Mach Bio était présent au coté des Petits débrouillards pour donner la parole aux jeunes participants à ces journées et leur permettre de rencontrer les scientifiques présents au village des sciences… La table ronde réunissait Thierry Jamin, archéologue spécialisé dans les recherches de vestiges Incas et de la cité perdue de Païtiti, Aurel Garcia des Petits Débrouillards et les élèves du collège Georges Brassens de Montastruc-la-Conseillère et du collège Jean-Pierre Vernant de Toulouse.


Les élèves du collège Georges Brassens, labelisé à plusieur reprise Eco-collège ont présenté leur projet sur les fours solaires et dialogué avec Thierry Jamin.


Autre table ronde avec des élèves du collège Jean Pierre Vernant de Toulouse qui nous propose de transformer les déchets en œuvre d'art grâce à la photographie.





A la découverte du métier d'archéologue en compagnie de Thierry Jamin, des Petits Débrouillards et des élèves du collèges Jean Pierre Vernant lors des journée "Citoyens des Sciences" de toulouse.





Suite sans fin à Fukushima
Rien n'est fini à Fukushima. Jour après jour les réacteurs accidentés relâchent dans l'atmosphère, dans les nappes phréatiques et dans l'océan de la radioactivité. Cette radioactivité ne se dilue pas : elle se concentre dans la chaine alimentaire…
LA FIN DU NUCLEAIRE N'EST PAS NEGOCIABLE :
A DANGER IMMEDIAT, ARRET IMMEDIAT!
Devant l'indigence des propositions des partis politiques de tous bords ou des organisations
”écologistes”, il faut rappeler que depuis des années, existe en France un point de vue
antinucléaire dissident pour un arrêt immédiat du nucléaire.
Nous ne pouvons nous satisfaire de propositions de sortie du nucléaire sur 20 ans, 30 ans ou
plus, ni des négociations électoralistes qui au final, ne tiennent aucun compte de la dangerosité
inacceptable de cette industrie.
Qui pense encore que la catastrophe nucléaire est impossible en France alors que les autorités
s'y préparent, que des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la ”phase
d'urgence”, et maintenant pour une stratégie de gestion post-accidentelle à long terme (le
CODIRPA) pour les territoires français dont le sol serait durablement contaminé.
Faut-il attendre un désastre en France avec ses dramatiques conséquences sanitaires, sociales,
économiques, pour sortir de cette impasse nucléaire ? Combien de morts, de territoires
contaminés, de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs légués aux générations
futures comme dette éternelle avant que l'industrie nucléaire ne soit stoppée définitivement ?
L'arrêt immédiat du nucléaire ne relève pas d'un délire irrationnel, ni d'une utopie. L'arrêt
immédiat du nucléaire, c'est du concret, c'est applicable, c'est possible maintenant ! Le Japon
nous en donne un exemple tragique mais flagrant. Nous n'avons pas à attendre un
hypothétique développement des énergies renouvelables pour une “transition énergétique”, en
courant tous les jours le risque d'une catastrophe. Des solutions existent : arrêt de la production
d'électricité pour l'export, de l'autoconsommation de la filière nucléaire, utilisation maximum
des capacités hydroélectriques et des centrales thermiques classiques existantes (à charbon,
fioul, gaz). Nous savons que de nouvelles centrales thermiques au gaz ou au charbon peuvent
être construites très rapidement, et que le remplacement des centrales nucléaires par du
thermique classique n'influera que très marginalement sur les émissions globales de gaz à effet
de serre.
Mettre fin au danger des centrales nucléaires n'est pas un problème technique, mais un
problème politique et éthique qui dépend de l'exigence de la population vis-à-vis de ses
représentants. L'incontournable urgence n'est malheureusement pas d'attendre un
changement de société ou de modèle économique pour un monde meilleur. L'urgence est
de sauver nos vies !
Coordination Stop Nucléaire

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