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dimanche 19 février 2012

Biodiversité à l'Université Paul Sabatier de Toulouse

Comme le stipule l'article 55 de la Loi « Grenelle 1 » du 3 août 2009 et conformément à la Stratégie Nationale de Développement durable (SNDD), Les établissements d'Enseignement Supérieur doivent élaborer un « plan vert » pour les campus. L'Université Paul Sabatier a choisi un mode de coopération entre les différents acteurs concernés par la biodiversité: Administration, enseignants, étudiants, associations et service d'entretien de ces espaces se sont concertés pour faire un état des lieux et un plan d'action...
Si le sentier nature et les tritons font partis de la biodiversité protégée, les pelouses et autres parkings ou routes ne représentent pas un modèle de développement durable...
Verrons-nous des tondeuses à quatre pattes ?
Un projet qui sera mis en place et suivi sur le terrain par les agents du Service de Gestion et d'Exploitation de Rangueil Suites sans fin à fukushima
Secousses sismiques répétées, probabilité croissante sous Fukushima d'un tremblement de terre majeur... Tout concours a donné à la catastrophe de Fukushima un avenir incertain. Les fuites radioactives se suivent et se ressemblent : des vagues de pollution passent et repassent sur le territoire japonais, sur l'océan, accumulant jours aprés jours des taux de radioactivité supérieures à des conditions de vie normales. Cobaye, le peuple japonais paye au prix fort, celui de la santé, l’incompétence des Industries Nucléaires et des Autorités Politiques et Economiques…

3 commentaires:

  1. Fukushima n'est pas une catastrophe nucléaire majeure.

    Prenez en exemple cet article Leukemia risks among atomic-bomb survivors:
    http://www.rerf.or.jp/radefx/late_e/leukemia.html
    Le Radiation Effects Research Foundation nous y apprend que sur 49 204 survivants irradiés il a été observé 94 cas de leucémies mortelles attribuables aux radiations. Nous parlons ici d'événements cataclysmique au regard des modestes fuites de la centrale de Fukushima Daishii.

    Le risque qui est décrit dans cet article c'est celui d'une augmentation sensible de la valeur relative de l'incidence d'une maladie, une leucémie mortelle radio-induite. Cependant, elle est si rare que la valeur absolue du nombre de ses victimes reste très faible. Son incidence ne dépasse pas les 0.2% d'irradiés.

    Des mêmes auteurs je vous invite à lire cet article Solid cancer risks among atomic-bomb survivors
    http://www.rerf.or.jp/radefx/late_e/cancrisk.html

    Ici on parle de 848 morts par cancer radio-induits pour une population d'irradiés de 44835 personnes. Cela représente moins de 1.9% de cette population. Il n'en reste pas qu'ici l'augmentation du risque de cancer comparé à la normale est de 10.7%. Un risque à ne donc pas prendre à la légère d'autant que contrairement aux leucémies les cancers se déclarent tardivement compliquant un suivi médical approprié.

    Il est intéressant de constater que Hiroshima et Nagasaki ont été repeuplées sans qu'il soit observé une baisse de l'espérance de vie significative parmi la population. Au contraire, pris dans son ensemble, le Japon a connu une augmentation spectaculaire de son espérance de vie pour atteindre les 80 ans à l'heure actuelle. Les femmes, pourtant plus sensibles aux cancers radio-induits, ont atteint une espérance de vie de 85.8 ans. Un véritable record. Les pays de la région ont connu des succès diverses en la matière plus corrélés à l'augmentation du niveau de vie auquel participe grandement l'accès à l'énergie qu'aux effets nocifs des radiations. Pourquoi en serait-il autrement pour Fukushima qui est, je le répète un modeste accident nucléaire au regard des bombardements de Nagasaki et Hiroshima?

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  2. Pas si modeste que cela Fukushima. Réveillez-vous, c'était il y a onze mois lorsque l'on nous informait en France que 10% des radiations de Nagasaki et Hiroshima étaient expulsées des ex-réacteurs de Fukushima. Aujourd'hui les experts non gouvernementaux sont formels : l'équivalent, au moins de Tchernobyl... Vingt cinq ans après, plus de 900 000 mille morts !
    Les faits seront têtus vous dis-je. Les experts de la TEPCO sont incapables de situer les CORIUMS qui ont transpercés les enceintes des ex-réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima. La radioactivité diluer dans l'atmosphère et dans les océans n'en n'est pas moins présente et mortifère. Tous les signes extérieurs comme les vapeurs expulsées du réacteur n°3 le 7 Février nous montrent que rien n’est terminé à Fukushima… Et la moitié des sondes thermocouples du 2 qui sont considérées comme « en panne » dès qu’elles dépassent les 100° nécessaires à un « bon arrêt à froid »…
    Le peuple japonais se réveille lui, et les manifestations anti-nucléaires autrefois insignifiantes feront demain force de loi… Plus que 2 réacteurs en fonctionnement sur 54 au Japon : Quelle belle sortie du nucléaire…

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  3. Aujourd'hui les experts non gouvernementaux sont formels : l'équivalent, au moins de Tchernobyl... Vingt cinq ans après, plus de 900 000 mille morts !
    Les faits seront têtus vous dis-je.

    900 000 morts! Deux fois plus que la guerre d'Espagne! MDR. D'où peuvent provenir des chiffres aussi fantaisistes si ce n'est de votre imagination? A moins qu'il ne proviennent de Joseph J. Mangano du Radiation and Public Health Project. Une simple analyse démographique montre bien ô combien ce chiffre est totalement fantaisiste. Les décés directement imputables au tsunami sont dénombrables un par un. On peut dire qui quand et où. Je me demande bien Si Mangano ou ses fans peuvent en faire autant... lol Sinon petit coup d'oeil à ce lien :
    http://www.nytimes.com/2003/11/11/nyregion/baby-teeth-test-fallout-long-shot-search-for-nuclear-peril-molars-cuspids.html


    La radioactivité diluer dans l'atmosphère et dans les océans n'en n'est pas moins présente et mortifère.

    Là encore su quoi se base-t-on? La non-linéarité des effets des radiation à faible dose semble vraisemblable. Plusieurs études vont dans ce sens. Ce qu'on sait déjà c'est que certaines personnes sont plus radiosensibles que d'autres et bien sûr que l'ingestion d'une particule radioactive qui à l'exérieur aurait des effets quasi nuls peut engendrer beaucoup de dommages en se logeant dans un tissu. Ces dommages peuvent endommager l'ADN et n'être pas perçus par les mécanismes de réparation de l'ADN. S'il s'agit de mutations qui ne sont pas léthales pour la cellule elle peut se reproduire. Si elles endommagent les mécanismes de l'apoptose cette cellule si elle est cancéreuse pourra se reproduire sans pouvoir être régulée par ses voisines. Pour autant en réalité la population mondiale continuera à voir son espérance de vie s'accroître grâce à un meileur accès à l'énergie montrant bien que ce type d'effets délétères, s'ils sont bien réels, sont à la marge.

    Oui le nucléaire est une énergie dangeureuse. Le vrai coût du kw/h d'origine nucléaire n'est pas celui qui est avancé par ceux qui en font la promotion. De nombreuses externalités si elles étaient compensées par une taxe pigovienne ou par des efforts d'abbatement des risques induits par le nucléaire civil à l'image du marché carbone engendreraient une hausse importante du prix du kw/h laissant plus de place à d'autres formes d'énergie. Mais de grâce, cessez de n'user que des évaluations les plus alarmantes, du haut des fourchettes etc. La peur irrationnelle que vous engendrez ne serait-elle pas aussi à prendre en compte dans vos calculs de mortalité?

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