Changer notre agriculture, une nécessité.

Changer notre agriculture, une nécessité. Et changer la façon d'en parler : Circulez, il n’y a rien à entendre…
Ce samedi 7 Mai à Toulouse, un forum sur l'avenir de la Bio. Aucune prise de son possible ! Nous, radio associative fonctionnant par le bénévolat, et dans le cadre de Mach Bio au service d'une idée certaine des choses, nous étions interdit de prise de son, d'interview...

Nous qui laissons à longueur d'année la parole au développement d'idées généreuses qui permettent à ces idées d’être «commercialisable», sommes aujourd'hui confronté à la privatisation de l'information.
Au delà du contenu d'un tel forum que nous connaissons déjà, au delà des invités que nous avons déjà eu autour de nos micros, la privatisation de l'information mérite notre condamnation. Nous avons les moyens d’enregistrer en micro caché, mais ce ne sont pas nos méthodes.
Nous parlerons donc d’agriculture bio sans la voix de Pierre Rabhi, de Claude ou Lydia Bourguignon ou autres éminences de cette question.

Une agriculture irresponsable : ils voulaient condamner France Nature Environnement au silence là aussi. La photo d'un enfant devant une plage d'algues vertes n'a pas été interdite: Le conseil régional de Bretagne avait assigné FNE en justice car il lui reprochait de présenter "la première région agricole de France comme source de pollution et de mise en danger d'autrui".
Le jury de déontologie publicitaire a annoncé lundi le rejet de plusieurs plaintes, dont celle de l'agence de développement touristique de la France, Atout France, visant les affiches de la FNE dénonçant les algues vertes, estimant que leur message "dénonce une réalité reconnue et qu'il n'est nullement trompeur ou dénigrant".



La fin d'un dogme : la nourriture des plantes par les sels minéraux.

Au risque de déplaire, les clefs de la réussite en agriculture et jardinage Bio sont la nourriture en surface du sol,l'action des microorganismes dans le sol, la dégradation en macromolécules de la matière organique et l'absorption des ces macromolécules par les racines des plantes. Les travaux sans suites du Professeur Hans Peter Rush permettent de comprendre pourquoi ça marche l'agriculture organique, celle qui supprime les labours et composte en surface pour nourrir la terre.