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samedi 20 octobre 2012

Faut-il avoir peur de la voiture électrique ? 2ième épisode ; Suites sans fin à Fukushima

La voiture électrique : oui, pour sortir du nucléaire…
Dans le meilleur des cas, les moteurs thermiques sont une source de gaspillage insensée. La réalité est encore plus terrible, nos voitures ne roulant pas à vitesse stabilisée sur un banc d’essai, mais à mauvaise température, dans des bouchons… avec un rendement moyen effectif de l’ordre de 12% !!!


Asynchrone, synchrone, à courant continu, à courant alternatif, avec ou sans balai charbon... le choix pour les constructeurs est en fait un casse-tête, chaque utilisation demandant la solution la plus adapté en fonction du rendement,
du poids du moteur, de l’objectif recherché en fonction du type d’utilisation des véhicules soit urbain, soit routier…

Et les solutions à venir sont prometteuses:…

Comme le moteur à flux axial Phoenix plus compact, moins lourd et plus performant.
Ou comme cette roue-moteur que propose Michelin qui supprime toute transmission mécanique et optimise le rendement...



De même, dans l'avenir proche, les solutions pour alimenter les moteurs des voitures électriques, que ce soit les batteries, les piles à combustion, les générateurs à gaz, à hydrogène permettront de porter rapidement l'autonomie des véhicules électriques au niveau des véhicules thermique actuels.

En France : 47 Mtep (Million de tonnes d'équivalent pétrole) brûlent dans les moteurs thermiques de nos véhicules, 39 Mtep s'en vont en fumées chaudes et polluantes… qui permettraient de produire 30 Mtep sous forme d’électricité… De quoi alimenter un parc automobile électrique (10Mtep) et de sortir immédiatement du nucléaire (20Mtep)…



Suites sans fin à Fukushima…

Les ouvriers qui travaillent à Fukushima accumulent en un mois la dose maximale autorisée à vie.
Alors qu’on leur avait promis du travail à long terme, il faudra plus de quarante ans pour démanteler les quatre réacteurs, ils doivent quitter les lieux au bout de un mois.
Ils se retrouvent au chômage, irradié, pariât de la société…
3000 personnes y travaillent en permanence, 23700 y ont travaillé depuis le début de la catastrophe.

Manifestation à la Comurhex d'Areva à Malvezy/Narbonne contre la conversion de l'uranium le 13 Octobre 2012...




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