Jean-Charles Chatard & Eliane Parigi ont présenté leur documentaire « Corse, le mensonge radioactif ». Tourné grâce à l'aide de « France 3 » Corse (seul média à l'avoir diffusé), il fait l'autopsie du mensonge organisé par l'État après l'explosion de la centrale de Tchernobyl. Journalistes, Jean-Charles Chatard & Eliane Parigi enquêtent depuis 10 ans, consultant des milliers de documents et se déplaçant sur le terrain. « Tous les gouvernements européens ont pris des mesures de précaution après l'accident : interdiction de consommer des produits frais, de laisser sortir les enfants, distribution de pastilles d'iode... En France, les ministres en place se sont bornés à déclarer qu'il n'y avait aucun risque pour ne pas nuire à l'industrie du nucléaire et de l'agriculture ». Documents officiels à l'appui, le film démontre également le trucage de l'enquête épidémiologique du ministère de la Santé.
http://www.youtube.com/watch?v=4kvStVU1T1U&feature=relmfu
La CRIIRAD (commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) a réalisé des mesures qui indiquent que certaines régions en France ont été autant contaminées que des zones situées non loin de Tchernobyl.
http://www.youtube.com/watch?v=RrSTv2rSTI0&feature=relmfu
http://www.youtube.com/watch?v=j_wyTmSHxAw&feature=relmfu
http://www.youtube.com/watch?v=XvrQHb1symk&feature=relmfu
Plus d'infos sur les effets de la catastrophe de Tchernobyl en corse : http://levante.fr/comm/c050413.html
vendredi 26 octobre 2012
samedi 20 octobre 2012
Faut-il avoir peur de la voiture électrique ? 2ième épisode ; Suites sans fin à Fukushima
La voiture électrique : oui, pour sortir du nucléaire…Dans le meilleur des cas, les moteurs thermiques sont une source de gaspillage insensée. La réalité est encore plus terrible, nos voitures ne roulant pas à vitesse stabilisée sur un banc d’essai, mais à mauvaise température, dans des bouchons… avec un rendement moyen effectif de l’ordre de 12% !!!
Asynchrone, synchrone, à courant continu, à courant alternatif, avec ou sans balai charbon... le choix pour les constructeurs est en fait un casse-tête, chaque utilisation demandant la solution la plus adapté en fonction du rendement, du poids du moteur, de l’objectif recherché en fonction du type d’utilisation des véhicules soit urbain, soit routier…
Et les solutions à venir sont prometteuses:…
Comme le moteur à flux axial Phoenix plus compact, moins lourd et plus performant.
Ou comme cette roue-moteur que propose Michelin qui supprime toute transmission mécanique et optimise le rendement...
De même, dans l'avenir proche, les solutions pour alimenter les moteurs des voitures électriques, que ce soit les batteries, les piles à combustion, les générateurs à gaz, à hydrogène permettront de porter rapidement l'autonomie des véhicules électriques au niveau des véhicules thermique actuels.
En France : 47 Mtep (Million de tonnes d'équivalent pétrole) brûlent dans les moteurs thermiques de nos véhicules, 39 Mtep s'en vont en fumées chaudes et polluantes… qui permettraient de produire 30 Mtep sous forme d’électricité… De quoi alimenter un parc automobile électrique (10Mtep) et de sortir immédiatement du nucléaire (20Mtep)…
Suites sans fin à Fukushima…
Les ouvriers qui travaillent à Fukushima accumulent en un mois la dose maximale autorisée à vie.
Alors qu’on leur avait promis du travail à long terme, il faudra plus de quarante ans pour démanteler les quatre réacteurs, ils doivent quitter les lieux au bout de un mois.
Ils se retrouvent au chômage, irradié, pariât de la société…
3000 personnes y travaillent en permanence, 23700 y ont travaillé depuis le début de la catastrophe.
Manifestation à la Comurhex d'Areva à Malvezy/Narbonne contre la conversion de l'uranium le 13 Octobre 2012...
Asynchrone, synchrone, à courant continu, à courant alternatif, avec ou sans balai charbon... le choix pour les constructeurs est en fait un casse-tête, chaque utilisation demandant la solution la plus adapté en fonction du rendement, du poids du moteur, de l’objectif recherché en fonction du type d’utilisation des véhicules soit urbain, soit routier…
Et les solutions à venir sont prometteuses:…
Comme le moteur à flux axial Phoenix plus compact, moins lourd et plus performant.
Ou comme cette roue-moteur que propose Michelin qui supprime toute transmission mécanique et optimise le rendement...
De même, dans l'avenir proche, les solutions pour alimenter les moteurs des voitures électriques, que ce soit les batteries, les piles à combustion, les générateurs à gaz, à hydrogène permettront de porter rapidement l'autonomie des véhicules électriques au niveau des véhicules thermique actuels.
En France : 47 Mtep (Million de tonnes d'équivalent pétrole) brûlent dans les moteurs thermiques de nos véhicules, 39 Mtep s'en vont en fumées chaudes et polluantes… qui permettraient de produire 30 Mtep sous forme d’électricité… De quoi alimenter un parc automobile électrique (10Mtep) et de sortir immédiatement du nucléaire (20Mtep)…
Suites sans fin à Fukushima…
Les ouvriers qui travaillent à Fukushima accumulent en un mois la dose maximale autorisée à vie.
Alors qu’on leur avait promis du travail à long terme, il faudra plus de quarante ans pour démanteler les quatre réacteurs, ils doivent quitter les lieux au bout de un mois.
Ils se retrouvent au chômage, irradié, pariât de la société…
3000 personnes y travaillent en permanence, 23700 y ont travaillé depuis le début de la catastrophe.
Manifestation à la Comurhex d'Areva à Malvezy/Narbonne contre la conversion de l'uranium le 13 Octobre 2012...
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lundi 15 octobre 2012
Faut-il avoir peur de la voiture électrique ? Les suites sans fin à Fukushima
Les suites sont toujours sans fin à Fukushima et à venir en France.
Le black-out est instauré irrémédiablement : les webcams qui permettaient de suivre en temps continu accéléré les événements successifs sur place ne délivrent maintenant plus que des extrait sélectionnés réduits à quelques minutes par heure, et permet à la Tepco de supprimer de l’image tout les évènements suspects : secousses sismiques, incidents sur les bâtiments…
Les temps se durcissent pour les veilleurs de Fukushima qui resteront coûte que coûte vigilant…
Le salon de l'automobile à Paris, et la réalité désastreuse de l'effondrement du nombre d'immatriculation de voitures neuves sont l'occasion de faire le point sur l’évolution de la place de la voiture individuelle et de son avenir. Une chose est sûre, l’auto n’a plus le vent en poupe, malgré les milliards, des pigeons contribuables, déversés, tout comme aux banques, dans les poches de cette industrie.Une mutation est en cours dans notre façon de consommer l’automobile, le secteur automobile devra le prendre en compte et afficher un peu de modestie.
Une autre mutation est en cours : faut-il avoir peur de la voiture thermique ou de la voiture électrique ?
Accepterons-nous longtemps encore les pollutions générées par les moteurs thermiques, et l’avenir est-il à la voiture électrique, et dans quelles conditions ?
Ce qui est une certitude, c'est que la voiture individuelle à moteur thermique est une source importante de pollution. 46 Millions de tonnes équivalent pétrole sont ainsi brulées dans nos moteurs, et 39 de ces Mtep s'envolent et se perdent en fumées chaudes et polluantes...
Toute cette énergie brulée dans des centrales thermiques permettrait de filtrer correctement les fumées de combustion, ce que ne fera jamais un filtre de pot d'échappement, d'envisager la captation et le recyclage du carbone et de nous fournir sous forme d'électricité, et de chaleur cogénérée et utilisable, environ 30 Mtep. 10 Mtep seront nécessaires à alimenter le parc routier converti à l'électricité, les 20 Mtep restant nous permettent de sortir immédiatement et sans condition du nucléaire.
Pour les bienfaits de notre santé et de la planète...
Le black-out est instauré irrémédiablement : les webcams qui permettaient de suivre en temps continu accéléré les événements successifs sur place ne délivrent maintenant plus que des extrait sélectionnés réduits à quelques minutes par heure, et permet à la Tepco de supprimer de l’image tout les évènements suspects : secousses sismiques, incidents sur les bâtiments…
Les temps se durcissent pour les veilleurs de Fukushima qui resteront coûte que coûte vigilant…
Le salon de l'automobile à Paris, et la réalité désastreuse de l'effondrement du nombre d'immatriculation de voitures neuves sont l'occasion de faire le point sur l’évolution de la place de la voiture individuelle et de son avenir. Une chose est sûre, l’auto n’a plus le vent en poupe, malgré les milliards, des pigeons contribuables, déversés, tout comme aux banques, dans les poches de cette industrie.Une mutation est en cours dans notre façon de consommer l’automobile, le secteur automobile devra le prendre en compte et afficher un peu de modestie.
Une autre mutation est en cours : faut-il avoir peur de la voiture thermique ou de la voiture électrique ?
Accepterons-nous longtemps encore les pollutions générées par les moteurs thermiques, et l’avenir est-il à la voiture électrique, et dans quelles conditions ?
Ce qui est une certitude, c'est que la voiture individuelle à moteur thermique est une source importante de pollution. 46 Millions de tonnes équivalent pétrole sont ainsi brulées dans nos moteurs, et 39 de ces Mtep s'envolent et se perdent en fumées chaudes et polluantes...
Toute cette énergie brulée dans des centrales thermiques permettrait de filtrer correctement les fumées de combustion, ce que ne fera jamais un filtre de pot d'échappement, d'envisager la captation et le recyclage du carbone et de nous fournir sous forme d'électricité, et de chaleur cogénérée et utilisable, environ 30 Mtep. 10 Mtep seront nécessaires à alimenter le parc routier converti à l'électricité, les 20 Mtep restant nous permettent de sortir immédiatement et sans condition du nucléaire.
Pour les bienfaits de notre santé et de la planète...
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lundi 1 octobre 2012
OGM, Tous cobayes ?
"Tous cobayes", C'est le titre commun donné au livre de Gilles-Eric Séralini et au film de Jean-Paul Jaud.
Une étude en catimini pour assurer un bon déroulement d'une l'expérience dont la conclusion est terrible : des rats de laboratoire soumis à une alimentation à base de maïs OGM, des rats de même souche soumis à une alimentation à base de maïs traité au Roundup, et comparé à un lot de rat toujours de même souche soumis à un régime témoin sans OGM ni désherbant, montre des disparités importantes de développement de tumeurs.
Au delà des durées obligatoires de test avant mise sur le marché d'un produit phytosanitaire, cette étude à long terme met en évidence le manque d'objectivité des tests à trois avant la commercialisation des OGM.
Le résultat des études complètes à trois mois de Monsanto sur leur OGM, interdite de publication et de diffusion en France, laissait entrevoir un doute sur l'innocuité des OGM sur la santé des rats de laboratoire.
C’est à la suite de ces tests à trois mois que les autorisations ont été données à Monsanto et autres semenciers de commercialiser des semences OGM.
Et surtout, ces autorisations dégagent de toutes responsabilités légales les semenciers en cas de maladies dues aux OGM, puisque les relations entre les OGM et les maladies auraient été inconnus des semenciers au moment de l’autorisation de vente…
D’une pierre deux coup : profit maximum ; aucune responsabilité pénale future possible …
Où est la mauvaise foi ?
Des cultures résistantes au Roundup ou autres désherbants à base de glyphosate, permettent d’utiliser ces désherbants y compris dans la période de culture de ces plantes. Les exploitants agricoles désherbent non seulement avant la culture, mais aussi pendant la culture. L’utilisation de semences résistantes au Roundup augmente la quantité de désherbants utilisée en grande culture.
Donc, avec les OGM résistant au désherbant comme ceux de Monsanto, c’est PLUS de traitements, PLUS de pollutions pour les cultures, pour les terres et pour les nappes phréatiques. C’est un risque supplémentaire pour la santé des consommateurs…
Invasion d'amarante « Palmer Amaranth » ou herbe à cochon aux USA.
Face à cette incurie, l’utilisation abusive de désherbant, la nature nous donne une réponse : la résistance naturelle des « mauvaises herbes »…
20 ans après les premières utilisations du Roundup, les mauvaises herbes font de la résistance.
Elles ont développé, naturellement ou grâce aux cultures OGM, des gènes de résistance au glyphosate…
Depuis, 393 biotypes résistants ont été répertorié ; sur 211 espèces et sur plus de 690 000 sites différents.
Et si la nature ne suffit pas, nous consommateurs feront aussi de la résistance et sèmerons à tous vents ces mauvaises graines résistantes…
Monsanto propose aujourd’hui aux paysans touchés par ces résistances de mauvaises herbes des cocktails de 9 produits désherbants pour venir à bout de ces herbes. Il se produit l’inverse de l’effet promis à la création des OGM …
Nucléaire, OGM, n'ont de raison d'être que les profits financiers qu’ils génèrent.
Et le combat contre l'un et l'autre reste d’actualité :
que ce soit cette étude de Gilles Eric Séralini et le film de Jean-Paul Jaud,
que ce soit les fuites sans fins à Fukushima et les menaces qu’il règne sur place en termes de risque à venir,
les catastrophes humaines n’ont pas fini de s’enchainer.
Résistons donc aux OGM, au Nucléaire, au profits financiers redistribué aux actionnaires… générateurs de ces catastrophes en cours ou à venir.
Une étude en catimini pour assurer un bon déroulement d'une l'expérience dont la conclusion est terrible : des rats de laboratoire soumis à une alimentation à base de maïs OGM, des rats de même souche soumis à une alimentation à base de maïs traité au Roundup, et comparé à un lot de rat toujours de même souche soumis à un régime témoin sans OGM ni désherbant, montre des disparités importantes de développement de tumeurs.
Au delà des durées obligatoires de test avant mise sur le marché d'un produit phytosanitaire, cette étude à long terme met en évidence le manque d'objectivité des tests à trois avant la commercialisation des OGM.
Le résultat des études complètes à trois mois de Monsanto sur leur OGM, interdite de publication et de diffusion en France, laissait entrevoir un doute sur l'innocuité des OGM sur la santé des rats de laboratoire.
C’est à la suite de ces tests à trois mois que les autorisations ont été données à Monsanto et autres semenciers de commercialiser des semences OGM.
Et surtout, ces autorisations dégagent de toutes responsabilités légales les semenciers en cas de maladies dues aux OGM, puisque les relations entre les OGM et les maladies auraient été inconnus des semenciers au moment de l’autorisation de vente…
D’une pierre deux coup : profit maximum ; aucune responsabilité pénale future possible …
Où est la mauvaise foi ?
Des cultures résistantes au Roundup ou autres désherbants à base de glyphosate, permettent d’utiliser ces désherbants y compris dans la période de culture de ces plantes. Les exploitants agricoles désherbent non seulement avant la culture, mais aussi pendant la culture. L’utilisation de semences résistantes au Roundup augmente la quantité de désherbants utilisée en grande culture.
Donc, avec les OGM résistant au désherbant comme ceux de Monsanto, c’est PLUS de traitements, PLUS de pollutions pour les cultures, pour les terres et pour les nappes phréatiques. C’est un risque supplémentaire pour la santé des consommateurs…
Invasion d'amarante « Palmer Amaranth » ou herbe à cochon aux USA.
Face à cette incurie, l’utilisation abusive de désherbant, la nature nous donne une réponse : la résistance naturelle des « mauvaises herbes »…
20 ans après les premières utilisations du Roundup, les mauvaises herbes font de la résistance.
Elles ont développé, naturellement ou grâce aux cultures OGM, des gènes de résistance au glyphosate…
Depuis, 393 biotypes résistants ont été répertorié ; sur 211 espèces et sur plus de 690 000 sites différents.
Et si la nature ne suffit pas, nous consommateurs feront aussi de la résistance et sèmerons à tous vents ces mauvaises graines résistantes…
Monsanto propose aujourd’hui aux paysans touchés par ces résistances de mauvaises herbes des cocktails de 9 produits désherbants pour venir à bout de ces herbes. Il se produit l’inverse de l’effet promis à la création des OGM …
Nucléaire, OGM, n'ont de raison d'être que les profits financiers qu’ils génèrent.
Et le combat contre l'un et l'autre reste d’actualité :
que ce soit cette étude de Gilles Eric Séralini et le film de Jean-Paul Jaud,
que ce soit les fuites sans fins à Fukushima et les menaces qu’il règne sur place en termes de risque à venir,
les catastrophes humaines n’ont pas fini de s’enchainer.
Résistons donc aux OGM, au Nucléaire, au profits financiers redistribué aux actionnaires… générateurs de ces catastrophes en cours ou à venir.
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